Pilier de Mavilly (Dijon )
HAUT:
Abondance portant une cornocupia. Et Fortuna car elle pose un pied sur une roue: Cantismerta , distributrice à la roue dans son rôle Sidéral et épouse de Taranis , très appréciée en côte d or.
Les Mater Gauloises étant souvent accompagnée d'un enfant. Ce jeune enfant représenterait Dis pater, dieu de la richesse et de l'abondance fils de la déesse de la terre parce que les richesses se tirent du sein de la terre.
BAS:
Une Diane à la torche torche et aux serpents lié à Sirona "étoile, astre", elle est la déesse des sources curatives et de la lumière lunaire, assimilable en cela à la Diane romaine.
Que fait une Diane avec des serpents et une torche...???
La Diane primitive était une déesse chtonniene comme le montre ses Attributs: une torche dans une main et de l’autre deux serpents, symbole de guérison.
De plus elle faisait jaillir l'eau des rochers. Son symbole était une ourse comme la déesse Gauloise Artio.
HAUT
Identification de Sucellus dans son rôle de Volcanus dans notre region. On peu l'interpréter comme dieu sidéral forgeron des foudres de Taranis accompagné d' une déesse mère de l'eau et du feu à la fois Vesta-Venus des sources.
Mais la logique nous ferra plutôt adopter le nom de Ucuetis qui est le Vulcain local et sa parèdre Bergusia, Patronne des Forgerons d'Alesia.
BAS
Est identifié Esus Mars, ou plutôt le Mars local (Cicolluis? vigoureux, nourricier ), avec la cote de maille Celtique typique des derniers temps de l'indépendance et dont le culte se situe dans la région et la logique penchera pour sa compagne Litavis.
Le nom de Litavis se trouve sur les inscriptions trouvées à Aignay-le-Duc et Mâlain dans le département de la Côte-d'Or, où elle est invoquée avec le dieu Gallo-romain Mars Cicolluis, dans un contexte qui laisse à penser qu'elle aurait pu être son épouse.
Une inscription latine de Narbonne, porte la mention « MARTI CICOLLUI ET LITAVI » (« Mars Cicolluis et Litavis »).
Le Serpent à tête de bélier à gauche souligne son rôle chtonien et son rôle d'amant par le sein dénudé et par sa main qui touche celle de Mars.
Sucellus-Vulcanus-Ucuetis pourrait représenter l'industrie protégés par les valeurs de l'armée Romaine locale.
HAUT:
Smertrios, Hercule gaulois très apprécié en Gaule est représenté ailé, on note ainsi le fait qu'il est passé du statut de héros mortel à Divinité.
BAS:
l'Apollon local (Vindonnus? , Dieu de la médecine curative et oraculaires ) faisant une opération ophtalmique dans le sens physique ou/et mystique?
s'agit il d'un accès à la contemplation de la vérité?
le Dieu applique de l'eau d'une riviere de la région appelée anciennement la Vandaine, Vindanna du radical Vind- et du suffixe -anna (=la riviere blanche).
A cet endroit se partiquait des rites d'immersion en rapport avec les proprétés "magiques" des eaux.
Ce radical est exactement celui de l'Apollon local:
Vindonnus qui, dans ce secteur Lingon, Essarois, soignait les malades de la vue.
HAUT
un dieu la main gauche élevée est transformée en « ornement foliacé, fleur ou plante stylisée » ou une sorte de bourgeon à cinq pointes. Ses pieds semblent s’appuyer sur la queue d’un Dauphin ou un poisson (anguipede?) qui descend sur le bras d’un autre dieu debout qui occupe le registre inférieur. il doit s'agir d'un « Juppiter » gaulois: Taranis.
BAS
Dieu avec un dauphin sur le bras, symbole d'un dieu des eaux et de la pluie celte qui par tradition est aussi maître de l'autre monde (Chthonien),l'eau étant le passage vers l'autre monde et le poisson le vehicule.
Il porte un torque et tient une Haste: signé de divinité chthonienne et principale.
Ce dieu presque nu porte la chlamyde.
Au-dessus de son épaule droite se trouve un aigle dont le bec dirigé vers sa tête tient une tige ou une branche.
Sous la tête du poisson, la main droite du dieu tient quelque chose, peut-être une bourse.
La présence de l’aigle « déplacé » dans le registre inférieur évoque cette même particularité du gobelet de Lyon.
L’aigle et le dauphin désignent peut-être le dieu qu’ils entourent comme l’omphalos, le dieu du milieu, d’un milieu dans la verticalité.
Nous avons affaire à un Apollon, Moritasgus (le blaireau) honoré dans la cité d’Alésia, Dieu des eaux curatives, solaire et chtonnien
Il s'agit d'une allégorie du dieu du ciel lançant lançant ses éclairs sur terre pour faire jaillir l'eau des sources et féconder le sol de sa pluie.
Nous assistons à une représentation du mythe de la pluie de l'origine de l'eau.