archeologie gallo-romaine Bourgogne

archeologie gallo-romaine Bourgogne

Dieux locaux de Bourgogne

La période couverte par la Gaule Romaine  va de la conquête de la Gaule par Jules César (-52) à la bataille de Soissons (486) qui marque l'avènement de la dynastie mérovingienne.

 

C’est au cours du VIIIème siècle avant JC que deux tribus Celtes vont se sédentariser dans le sud de la région : les Séquanes et les Eduens.

Les Séquanes venaient de la Franche-Comté actuelle et les Eduens de la Bourgogne. Ces deux peuples furent plus souvent en guerre qu’en paix.

 

 l'époque gauloise, Lingons et Éduens occupent une grande partie du territoire qui deviendra la Bourgogne que nous connaissons aujourd'hui. Bien que les limites entre ces deux peuples gaulois soient bien incertaines et changeantes, il est possible de d'affirmer qu'ils contrôlaient la rive droite de la Saône, les premiers sur la zone Nord de la future Bourgogne franque, les seconds plus au sud et dans l'âpre Morvan. 
En face, à l’est, sur la rive gauche du fleuve tranquille, les redoutés Séquanes dont le territoire débordait largement les limites du pays comtois. 
Tous querelleurs, rivaux, prêts à se dresser les uns contre les autres, mais tous membre important du grand corps gaulois. 
Ils avaient chacun leur capitale. 
Postée sur le piton rocheux du plateau de Langres,Andematunnum (Langres) surveillait les vallées rayonnantes et gardait les chemins. Les Lingons en avaient faits le siège du sénat. 

 

 

Les Séquanes occupaient la Franche-Comté, entre la Saône, la Bresse, le Jura, les Vosges. Vesontio (Besançon) etait la capitale
Les Éduens  ( Autun Chalon Mâcon)peuple de Nièvre et de Saône-et-Loire ainsi qu'au sud de celui de la Côte-d'Or
Les Lingons peuple Champagne-Ardenne, Bourgogne, Franche-Comté et Lorraine.(lingon a donné Langres)
Les Mandubiens ( Alésia ) peuple de Alise-Sainte-Reine, Alésia en Côte d'Or, approximativement à l'Auxois.

 

 

 

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DIEUX CÖTE D'OR

 Sucellos, Cernunnos, Epona étaient vénérés +

 

  • BELENOS

  + DAMONA source thermale divinisée, déesse-génisse et déesse guérisseuse des sources généralement associée au dieu Borvo (Haute-Marne, Saône-et-Loire,...) ;

 

ALBIUS ("le blanc" donnera le futur village de  st Aubin Côte-d'Or), Cette divinité n'est attestée que par une unique inscription découverte à Aignay-le-Duc (Côte-d'Or). Bien que dans son nom nous pouvons reconnaître un celtique *albio- "blanc" (Delamarre, 2003), ce terme est quasi-identique avec le latin albus "blanc mat" (Gaffiot, 1934). Toutefois, il est associé avec une, on ne peux plus celtique, Damona. Mais cette divinité est en général associée au dieu Borvo/Bormo, et ce dernier est sur une inscription d'Entrains, associé avec Candidus "blanc lumineux, brillant" (Gaffiot, 1934). Albius serait-il un nom donné en remplacement à Borvo ? C'est ce que suggère P. Lajoye (2008), ce qui en ferait une divinité des sources thermales (il existe des sources salées à Aignay-le-Duc). Toutefois, si Candidus est certes associé à Borvo, il n'est pas Borvo. Et, comment passe t-on d'un blanc mat (albus) à un blanc brillant (candidus) ? Si ce n'est avec un celtique *albio-, qui n'a rien de mat, puisqu'il désigne aussi le monde d'en haut, le monde céleste (Delamarre, 2003). Candidus ne serait-il pas le nom latinisé d'un bien gauloisAlbius ? C. Sterckx (2009), l'annonce comme un Apollon gaulois, et propose comme traduction : "celui de ce monde", qui exclut tout rapprochement avec Candidus.

 

ALISANUS, Dieu d'Alise. il serait un dieu des hauteurs rocheuses,dieu "du rocher" protecteur du MontAuxois et de la région environnante. mais aussi des sources et dont l'emblème devait être Alisier (*alisia).Nous retrouvons son nom sur trois inscriptions antiques, dont la fameuse patère en langue gauloise de Couchey en Côte d'Or (dessin ci-contre). Selon J. Lacroix se référant à C. Sterckx, son nom est a rapprocher du nom gaulois de l'alisier (*alisia), sans pour autant rejeter la possibilité d'une simple divinité topique (J. Lacroix, Les noms d'origine gauloise, la Gaule des dieux, Errance, Paris, 2007). Compte tenu du double sens du mot gaulois, P.-M. Duval y voit de son coté une divinité des hauteurs rocheuses (P.-M. Duval, Les dieux de la Gaule, Payot, Paris, 1993).

 

BERENUS,   


BELATOS

 

GRANNOS "Le Rayonnant".paredre de  + SIRONA, DIRONA "La Stellaire". Déesse guérisseuse vénérée à Maman. Déesse  des sources et des cours d eaux naissant 

 

MAPONOS

 

MORITASGUS, (le blaireau) guerisseur très important chez les senones (Alise st reine) 

 

 

VINDONNUS ( essarois Côté d or)

 

 

 

  • MARS

CICOLLUIS, (musclé) + LITAVIS ( Terre Mère ) (Ruffey les echirey, Malain, Chassey et Aigney le duc) CICOLLUS à Dijon 

 

SEGOMON "le victorieux",  + NEMETONA LA VICTOIRE  "Déesse du Bosquet Sacré"

 

  • MERCURE GAULOIS. TEUTATES

CLAVARIATIS

 

MOCCUS Dieu sanglier de la fertilité ( Dieu principal de Langres et des Lingons) le sanglier étant un des symboles de la classe sacerdotale celtique, les druides.

 

ARTAIOS c'est-à-dire "ours", cet animal étant le symbole de la royauté sacrée, 

 

CISSONIUS ("au gd chariot" ?)

 

  • DEESSE MERE, VESTA, DEMETER

 

BELISAMA parèdre de Maponos

 

ARNALIA

 

DIVONA ou DIVIO ( Divo = divin en Gaulois) signifie « la rivière sacrée ou claire » désigait le Suzon, rivière locale, qui naît vers Sombernon, traverse la ville en souterrain du Nord au Sud avant de se jeter dans l'Ouche. Divinisée à l'époque, Divio pourrait donc venir de Divona, «fontaine sacrée», déesse des sources. Ce nom désignera par la suite la ville même de DIVIO futur DIJON

 

IANUARIALe nom de cette déesse apparait sur la base d'une statuette découverte dans le sanctuaire gallo-romain de Beire-le-Chatel (Côte-d'Or). La statuette, dédicacée par un dénommé Sacrovirus, représente un personnage tenant un syrinx (flute de Pan). Mais, quel rapport aurait-elle avec la musique, puisque nous sommes dans ce cas dans un sanctuaire lié aux sources où nous nous attendons plutôt à une déesse de la guérison ? Pour finir le nom semble latin, mais il n'y a pas de déesse Ianuaria chez les Romains

 

ROSMERTA la terre féconde et abondante paredre du Mercure Gaulois 


SEQUANA Divona locale son nom vient de vient de "sawk" sacré. Déesse guerissseuse des sources et des rivières). la Seine, "Sequana", porte son nom et sa statue est encore  à Saint-Germain-Source-Seine (Côte d’Or) ou le plus célèbre fleuve Français prend naissance. Le peuple des Séquanes lui porte une vénération particulière.

 

  • GOBANNOS VULCAIN

UCUETIS, UCUES + BERGUSIA Dieu et Déesse forgerons local honorés par la corporation des forgerons d'Alise-Sainte-Reine en Côte d'Or. ; Grâce à son marteau magique il peut fabriquer une épée ou un javelot parfait en trois coups ; il élabore des lames d'épées qu'il sait rendre infaillibles. Il détient le feu et possède des vertus de guérisseur. Dans le Sidh, l’Autre Monde celtique, il brasse la bière et sert les autres dieux au Festin)

 

 

DIEUX YONNE

ICAUNA, déesse des sources de l'Yonne (Yonne)

 

 

DIEUX SAONNE ET LOIRE

 

ANVALLUS, dieu local (Saône-et-Loire)
BACO, JUPITER BACCHUS du gaulois bago signifiant : hêtre, Dieu sanglier dispensateur (Saône-et-Loire) 
LUXOVIUS, dieu des sources thermales de Luxeuil (Haute-Saône)+ BRIXIA divinité de "la Brêche (Haute-Saône)  

MOLTINUS, dieu mouton, symbole de la fertilité, de la vie en mouvement et de la création (Saône-et-Loire)
RATAMATUS, dieu local (Saône-et-Loire)

SOUCONNA ou SAUCONNA..C'est finalement Souconna qui lui est resté, que les moines copistes ont progressivement renommé saoconna d'où elle tire son nom Saône.
TEMUSIO, déesse locale (Saône-et-Loire)

 

 

DIEUX NIEVRE


BOLVINNUS,MARS (Nièvre) 
BORVO/BORMO APOLLON (Nièvre)+ DAMONA/BORMONA
BRIXANTOS, dieu local (Nièvre)
CLUTOIDA,"l'attentive, l'écoutante"  source divinisée, (Nièvre)

CANDIDUS -A Entrains dans la nièvre, c'est une commaunauté d'artisans travaillant le bronze ou le cuivre (Aerarii= chaudronnier) qui dédicacent un ex voto sur une tablette de bronze, aux dieux Borvo et Candidus. Bien que J. Dechelette dans son Manuel d'archeologie prehistorique celtique et gallo-romaine, écrivait "Candidus [...] n'est autre que le cygne, Candidus ales, accompagnant le soleil aux âges primitifs, et Apollon à l'époque classique", il est préférable de rester au sens initial du latin candidus : "blanc". En effet, si Candidus est sur cette inscription associé à BorvoBorvo à pour parèdre Damona. Or, sur une inscription d'Aignay-le-Duc, Borvo est remplacé par un, nous ne pouvons plus blanc,AlbiuS
DUNATIS, "le défenseur", dieu assimilé à Mars (Nièvre) 
RITONA,Déesse des passages, des gués et des ponts  ( Nièvre)



Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, IV, 19: "Héraclès [...] bâtit une grande ville, - celle qui, en raison de sa course errante en cette guerre, est nommée Alésia. Il mêla même à ses citoyens beaucoup de gens du pays, mais comme ces derniers l'emportaient en nombre, il arriva que tous les habitants tombèrent dans la barbarie. Les Celtes jusqu'à ces temps-ci ont en honneur cette ville qui est pour eux le foyer et la métropole de toute la Celtique. Tout le temps depuis Héraclès jusqu'à nos jours, elle demeura libre, et ne fut jamais mise à sac. Mais enfin Gaius César, celui qui, à cause de la grandeur de ses actions, a été appelé dieu, la prit de vive force, et, comme le reste des Celtes, elle fut contrainte de se soumettre aux Romains."

 



21/09/2016